Absolument tout le monde à partir de l’âge de 15 ans, minimum requis pour passer le brevet ULM ; il n’y a pas de limite supérieure. Une condition physique moyenne suffit pour courir une dizaine de mètres avec un poids de 20 kg sur le dos. Les personnes qui veulent éviter cet effort (souvent à cause de problème d’articulations) préféreront les chariots Funflyer.
En France, un paramoteur est un ULM. Les ULM sont classés en 6 catégories, les pendulaires, les multiaxes, les parapentes à moteur, les autogire, les hélicoptères ultra léger et les aérostat. Pour voler légalement en France, il faut passer le brevet théorique ULM, qui est commun aux 6 catégories, et le brevet pratique délivré par un instructeur de paramoteur. Il faut également identifier son aile (2 chiffres du département + 2 ou 3 lettres). En ce qui concerne l’étranger, il y a pratiquement autant de réglementations que de pays, et il y a lieu de se renseigner. On peut globalement ranger les pays en 2 catégories : les pays où tout ce qui n’est pas expressément autorisé est interdit et les pays où tout ce qui n’est pas expressément interdit est autorisé. Cela dépend du régime politique, de la région, du domaine de libertés qui est accordé aux choses de l’air.
C’est évidemment le sport aérien le plus sûr de tous : parce qu’il utilise d’abord une voilure souple issue des parachutes et, en cas de panne moteur, le parapente permet de descendre très lentement et d’atterrir très doucement sur ses pieds. Si l’aile n’est pas en parfaite position, le décollage est impossible, donc pas de risque de décoller dans de mauvaises conditions. C’est également un aéronef qui utilise les parapentes conçus pour le vol en montagne, dans une aérologie forte et perturbée, mais qui vont être utilisés en plaine, dans une aérologie calme et laminaire, d’où un considérable surcroît de sécurité par rapport au parapente de vol libre. C’est le sport aérien le plus facile à apprendre et le plus sûr de tous.
Pour un débutant complet, il faut compter environ 16 à 20 séances de deux heures pour atteindre l’autonomie en paramoteur. La formation se compose de séances de maniement de la voile au sol, suivies de simulations de décolage, puis les vols en paramoteur proprement dit. La formation comporte 10 vols en paramoteur, minimum garanti par les écoles Adventure.
Certainement. Les pratiquants de parapente, mais aussi de tous les autres sports aériens, n’auront pas à acquérir les réflexes dus à la 3e dimension et pourront de ce fait être beaucoup plus rapidement opérationnels. Cependant, le maniement du parapente au sol étant assez particulier, la première phase de maniement et de gonflage au sol restera un point de passage obligé pour tous.
A la vitesse des parapentes, et ceux-ci ont une vitesse comprise entre 20 km/h (ralentis au maximum), et 45 à 65 km/h (selon le type d’aile). La vitesse moyenne de déplacement est d’environ 40 km/h. Ceci est bien entendu une vitesse par rapport à la masse d’air. Par rapport au sol, cette vitesse sera augmentée ou diminuée de la vitesse du vent. Contrairement à une idée reçue, un moteur plus puissant ne fera pas avancer le parapente plus vite, mais le fera monter plus vite. Quel que soit le moteur utilisé, vous aurez toujours la même vitesse horizontale avec la même voile.
A l’altitude maximum à laquelle pourra fonctionner le moteur, c’est à dire plusieurs milliers de mètres. En effet, un moteur thermique 2 temps va perdre un peu de son rendement au fur et à mesure de l’altitude. Quand le moteur faiblit en puissance, le rendement de l’hélice est moindre et le taux de montée s’amenuise. Quand le taux de montée devient nul et que le moteur à pleine puissance équilibre la traînée, vous avez atteint le maximum. Un paramoteur est déjà passé au-dessus du Mont Blanc à 5 100 m et les différents pilotes d’Adventure sont couramment montés à 3 ou 4 000 m. Ceci dit, cela présente très peu d’intérêt, car il est beaucoup plus agréable de se promener à 150 ou 200 m du sol pour visiter les paysages de haut.
Le décollage dos à la voile peut se faire sans problème jusqu’à 10 km/h de vent ensuite, il vaut mieux gonfler son parapente face à la voile et faire un demi-tour pour décoller. Les limites de vent pour le décollage sont de l’ordre de 20 à 25 km/h au sol, ce qui implique 30 à 40 km/h en altitude. Dans ces conditions, il est beaucoup plus prudent de ne pas voler, en se souvenant du proverbe : « il vaut mieux être en bas et avoir envie d’être en haut, que d’être en haut et avoir envie d’être en bas ».
Il est effectivement possible de décoller de quasiment n’importe où, à condition d’être face au vent, de ne pas être dans les rouleaux d’une montagne, d’immeubles, d’une forêt et d’avoir le maximum de sécurité pour décoller dans de bonnes conditions. Un terrain de foot, par exemple, est largement suffisant pour décoller en paramoteur. Légalement, il n’est pas possible de décoller trop près des villes et bien entendu des aéroports ou des zones réglementées. Chaque pays a une réglementation aérienne différente : les grandes lignes sont les mêmes, mais les modalités d’application peuvent différer.
Elle va dépendre essentiellement du poids du pilote, de la performance de l’aile et de la densité de l’air. Un paramoteur cohérent (c’est-à-dire une aile normalement performante, un pilote d’un poids en rapport avec sa motorisation) va consommer entre 3 l et 4 l à l’heure, soit environ 4 à 5h d’autonomie avec un réservoir de 16 l.
Ce sont des parapentes conçus pour le vol libre, mais modifiés pour les rendre plus efficaces en paramoteur. Il reste que les parapentes vendus par Adventure sont adaptés au paramoteur, mais également parfaitement performants pour le vol libre.
Les paramoteurs Adventure vont de 18 kg pour un 8.0 jusqu’à 24 kg pour le plus puissant. Ce sont les appareils les plus légers du marché ; ils vont vous permettre de courir sans avoir un poids trop important sur le dos et décoller facilement. A ce poids, il faut rajouter environ 0,8 kg par litre d’essence.
La maintenance d’un parapente est quasi nulle. Il faut vérifier et contrôler de temps en temps l’état de ses suspentes, éviter d’une façon générale l’exposition au soleil en dehors des périodes de vol, et un stockage dans de mauvaises conditions. Il est bon de prévoir une vérification toutes les 100h ou une fois tous les deux ans auprès d’un professionnel. En ce qui concerne le moteur, celui-ci est d’une très grande solidité et la maintenance se résume à des opérations basiques, comme le remplacement de la bougie toutes les 50 heures de vol, le remplacement la courroie, les silentblocs et le filtre à essence . Cependant, il est bien entendu obligatoire et conseillé de faire une visite prévol pour contrôler à chaque vol tous les éléments mécaniques de son appareil.
Oui, mais le paramoteur nécessite une gestuelle particulière qui demande de contrôler à la fois le parapente, le moteur et la course à pied. C’est la raison pour laquelle il nous est apparu qu’il n’était pas évident de proposer des appareils biplaces en dehors d’une utilisation professionnelle. Dans ce sens, Adventure propose le FunFlyer-bi un appareil biplace puissant, bien que léger et un choix d’ailes biplaces conçues pour satisfaire des pratiques différentes.
Oui, il existe un Championnat de France, d’Europe et du Monde dans cette catégorie, qui se courent en même temps que les épreuves d’ULM. Les Championnats d’Europe et du Monde se déroulent sur une semaine, avec une dizaine d’épreuves différentes. Les épreuves principales sont la navigation, l’économie et la maniabilité.
Les premiers à l’avoir utilisé professionnellement sont les photographes. Ils y trouvent un moyen très simple de prendre des photos aériennes, pour un coût réduit (le coût total d’un paramoteur et d’un parapente équivaut à 4 à 5h de location d’hélicoptère). Le paramoteur est également utilisé pour le tournage de films et de nombreuses armées ou corps spéciaux ont consulté Adventure qui a développé des usages spécifiques du paramoteur comme le Paralift.
Le super 98 est le carburant le moins agressif pour les joints et les durites. Il faut bien entendu utiliser un mélange 2 temps % d’huile adapté au moteur.
Pour de simples raisons de sécurité, il est important d’éloigner le plus possible le réservoir du moteur, et en tout cas de le mettre plus bas que le moteur comme sur tous les paramoteurs Adventure.
Sachez que nous conservons des appareils de démonstration, qui ont plusieurs centaines d’heures de fonctionnement et qui ne donnent pas le moindre signe de fatigue ni d’usure. Quant aux autres pièces ou sous-ensembles, il n’y a pas non plus de précautions particulières à prendre, si ce n’est un entretien normal et un stockage dans de bonnes conditions.